Vang Vieng la folle, Vang Vieng la douce - 5 et 6 février 2012

Vang Vieng... Je le savais en arrivant : cette ville, ce n'est pas le Laos ! C'est une station à part, une bulle pour touristes en quête d'étourdissement et de sensations plus ou moins fortes... tout dépend du champignon dans le cocktail, en fait. En arrivant, j'ai vu des épaves dans la rue, qui ne tenaient plus debout et/ou qui vomissaient déjà leur 4h. Forcément, première impression pas terrible.
Oui, mais voilà, en fait, à Vang Vieng, je me suis éclatée. Si si !

La cheville droite, d'abord. Dimanche 5 février, pleine de bonne volonté, je chausse mes baskets pour aller marcher dans les environs et découvrir les magnifiques falaises le long de la rivière, avec l'idée de profiter de la nature et de repartir dès le lendemain pour Vientiane. Je croise un groupe de moines décontractés de la toge, et j'en profite pour faire quelques photos.

   

Ca, c'était avant le drame. Après une heure de balade, en redescendant de la grosse colline rocheuse d'où on a ce point de vue panoramique, je me prends les pieds dans le sac... et plouf, voilà, ça, c'est fait : foulure ! Ma cheville double de volume, c'est superbe. Petite pensée émue pour le Dr Poujol, qui me l'avait bien dit... Ca m'apprendra à essayer de vouloir gagner des jours avec des bus de nuit et à tout calculer, dans ce pays où le temps est une notion si particulière. Du coup, je suis obligée de changer mes plans, car impossible dans mon état de me déplacer jusqu'à Vientiane. Bon, il va falloir profiter de Vang Vieng, alors !

Après mon mini-accident, j'ai rencontré Jérémy, Aurore, Raphaëlle et Alexandre, quatre français en route pour un grand tour. J'ai passé avec eux une très agréable après-midi à décompresser à l'ombre des bungalows de leur charmante guesthouse (qui est ensuite devenue la mienne, j'ai déménagé !). Il y a deux Vang Vieng : la folle et la douce. Découvrir la douce, même contrainte et forcée, c'était en fait ce qu'il me fallait : je me suis enfin mise au rythme du Laos. Il était temps...

 

Et puisqu'il faut que je reste une journée de plus ici, autant découvrir aussi Vang Vieng la folle. Et là, je me suis éclatée... tout court. Lundi 6 février, c'est donc journée tubing ! Le principe : descendre un bout de la rivière à bord de grosses bouées, et s'arrêter dans les bars qui bordent les rives et qui crachent alternativement du reggae ou de l'électro pour boire une bière, bronzer et sauter dans l'eau. Tout à fait indiqué pour ma cheville. La fine équipe du jour : Joëlle la Française, Mickaël le Hollandais, Jessie la Tawaïnaise, Caroline l'Américaine et Grimo le vieux routard frenchie.

 

 

Les photos prises avec mon téléphone ne sont pas terribles, mais Jo devrait sûrement m'envoyer les siennes. A suivre.

Au début, j'ai eu un petit peu de mal à rentrer dans le truc, je l'avoue. Mais au final, la journée est passée sans qu'on s'en aperçoive. Bilan :

- j'ai retrouvé un bronzage digne de ce nom. J'avais (presque) tout perdu depuis Lanta et Railay (quoi, un mois, déjà ??)

- des moments un peu magiques, à contempler les falaises, les fesses dans l'eau

- des beaux tatouages bleus et rouges à la peinture pour voiture (ça part au dissolvant, je suis déçue...)

- un petit coup de speed pour pouvoir rendre les bouées à l'heure et ne pas payer la caution (note pour plus tard : les tongs, c'est pratique pour pagayer)

- une cheville gauche comme neuve ! (ah non, c'est vrai, c'était la droite, qui n'allait pas...)

Mardi 7 février, direction Vientiane, remontée à bloc. Merci Vang Vieng !