Allez hop, à Chiang Maï ! Tuk tuk, gare routière, c’est parti. Et pour bien commencer 2012, je m’offre un sublime petit plaisir : mes premières notes d’opéra depuis que je suis partie de Paris. Dans ce bus local à peine plus confortable qu’une guest house à Paï, parsemé de petits sacs en plastique dédiés à ce que vous imaginez, avec le jour apparaissant derrière les montagnes... l’ouverture de Tannhauser : unique. Puis Gounod, Puccini et Bizet se sont incrustés, et nous avons eu de chouettes retrouvailles entre vieux potes. Les 9h de route sont passées comme une lettre à la poste, alors que dans les montagnes thaïes, Tosca assassinait Scarpia, Juliette loupait Roméo de peu, Faust faisait encore n’importe quoi avec Marguerite et Carmen ne comprenait toujours pas qu’il faut parfois mettre un peu d’eau dans son manzanilla.
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Arrivée à Chiang Maï, comme par miracle, il reste une chambre pour moi à la Gap's house. Un petit tour au Sunday Walking Street, bondé en ce 1er janvier, quelques achats, un petit massage dans la rue, et hop, au dodo. 2012 commence super bien.
Ton superbe texte associant opéras et paysages insolites me fait penser au film de Werner Herzog "Fitzcarraldo" où Opéra et paysages amazoniens se côtoient. Sublime... forcément sublime
RépondreSupprimer;-)
Et la musique thaie, qu'est-ce que ça donne ?
RépondreSupprimerOhé Marion ? Y a quelqu'un au bout du fil ? 10 jours sans news c'est flippant ? Ou est notre dose de rêve quotidien ? Que nous prépares-tu ? que nous concoctes-tu ? Ohé ! Où es-tu ? Y es-tu ? Que fais-tu ?
RépondreSupprimerJe sais, je sais, mais on ne peut pas être au four, à la plage et au moulin en même temps !
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