dimanche 15 janvier 2012

Back to Bangkok (14-15 janvier 2012)

Toutes les bonnes choses ayant une fin (pourquoi, d'ailleurs ?), je quitte le 13 janvier, après un dernier bain de soleil, l'agréable Railay et les chouettes souvenirs qui vont avec pour remonter vers Bangkok, pour une courte halte avant le départ pour Chiang Rai et la région du Triangle d'Or. 


Après un voyage épique (un bateau, deux minivans, un bus de nuit, total = 16h, qui dit mieux ?), j'arrive dans la capitale le 14 janvier à 6h du matin, sans avoir dormi... et les hôtels sont pleins comme des oeufs. Bref,  la douche froide (façon de parler... sur le coup, j'aurais donné n'importe quoi pour en prendre une). Mais qu'est ce que je fais là ?? Je finis par me dégoter une chambre d'hôtel correcte... qui donne sur Rambuttri Road, une des principales rues du quartier des routards. Aux premières loges pour le concert quotidien, le soir venu, des reprises locales d'Hotel California dans un anglais approximatif, et de la techno pompileup' jusqu'à 4h du mat'. Mais qu'est ce que je fais là.

Je passe l'après-midi avec Kat, une anglaise rencontrée dans le bus, au Chatuchak market, un énôÔÔrme marché local où l'on trouve de tout, du mobilier de jardin aux chiots tout mignons tout doux à vendre à la pelle. Retour un peu lessivée à l'hôtel, où je skype abondamment (merci Crukinette, et merci la famille !), avant de ressortir dîner et de m'offrir un massage Back & Shoulders (comprendre  dos, épaules... et aussi nuque, tête, visage, bras et mains !) qui fait du bien là où il passe. Dodo direct, sans même sourciller sur les fausses notes du crooner d'en bas.

Dimanche 15 janvier, l'humeur est meilleure. Je décide d'aller explorer le coin des centres commerciaux géants et de Lumphini Park, à l'ouest de la ville. Bienvenue dans le coeur battant de Bangkok, celui où les gens vivent, travaillent, mangent, font leurs courses, et pas où les touristes s'abrutissent à coup de girafes de bière sur Khao San Road. La ligne du Skytrain qui surplombe et sillonne le quartier, les taxis de toutes les couleurs qui illuminent les artères encombrées, le bus local qui m'emmène ici pour trois clopinettes, des champs d'audacieux gratte-ciel... La jungle urbaine a quelque chose de captivant, et l'énergie qui s'en dégage me nourrit, bonne citadine que je suis. Ca fait du bien ! 

  

Ma mission au MBK Center est de trouver un filtre UV pour mon objectif 18-200. Le mien s'est cassé le jour de mon arrivée à Railay, et depuis, je ne vis (presque) plus. Le MBK Center, le temple de l'électronique, de la photographie, le must des centres commerciaux, la Mecque des lécheurs de vitrines et des fashions victims... je suis au bon endroit. Et bien moi, la touriste de rien du tout, à la recherche de son pauvre petit filtre non polarisant 62 mm, j'ai bien failli le ridiculiser, le Goliath-MBK, sur ce coup-là ! J'ai fait une vingtaine de boutiques,  du boui-boui à l'officielle, impossible de mettre la main sur ce malheureux bout de verre ! C'est finalement un(e) magnifique lady-boy qui a sauvé l'honneur en me dégotant le truc pour... 210 bahts (5,25 €). Merci Monsieur-Madame !

Du coup, pour fêter ma victoire, je me suis fait un Mac Doc et j'ai joué dans les escalators...
 

... et j'ai aussi fait un petit (gros) tour dans le centre et ses voisins. Outre les boutiques de luxe et l'incroyable offre informatique, les tentations étaient grandes...

 
 
... mais je suis une fille bien et j'ai résisté. Je n'ai (presque) rien acheté.



Direction ensuite le Lumphini Park, havre de paix au milieu des gratte-ciel. Je fais comme les locaux : je m'allonge dans l'herbe et je bouquine un petit peu. 



En chemin, chers amis pasteuriens, je tombe sur un truc qui tient du scoop : un Institut Pasteur a poussé tout seul à Bangkok !


Cette grande journée de balade me rabiboche amplement avec Bangkok. En plus, cerise sur le pompon du gâteau de clous, je retrouve en fin d'après-midi Nico-les-bons-plans (oui oui, toujours le même depuis Chiang Mai), qui a dégoté, depuis son arrivée ici, quelques jours avant moi, un coin bien agréable : le bar du dernier étage de la tour machin-chose. Je ne connais pas le nom de la tour, et en plus, même si je le connaissais, je ne le donnerais pas comme ça (pour tout versement, cependant, merci de contacter directement ma banque) car l'endroit, contrairement à la fameuse tour Baiyoke II, échappe encore miraculeusement aux flots de touristes qui viennent admirer le coucher du soleil. C'est donc confortablement assis au fond de nos fauteuils, une petite brise nous soufflant légèrement dessus, que nous avons siroté nos verres, en regardant progressivement la ville s'illuminer. Un quality time comme on les aime. Merci Nico-chouette, et bon retour à Paris :)

 

En rentrant à mon hôtel, je fais un crochet par le coin des fauteuils de massage, alignés dans la Soi Rambuttri. Ma masseuse préférée est libre, banco j'y vais. "30 minutes de Back and Shoulders, s'il vous plait... euh... non en fait c'est possible de prendre une heure ?". Cette femme a des mains en or, et si je pouvais, je la ramènerais bien dans mes valises. Je ressors de là avec un sourire niais... et huileuse. J'aime mon voyage. Et puis, il ne chante pas si mal que ça, ce crooner, finalement...


Je m'apprête à cliquer sur "Publier" et je constate avec effroi à quel point ce post est bavard. Peut-être avais-je besoin d'écrire beaucoup aujourd'hui, et peut-être ai-je aussi un peu confondu le blog et le journal off que je tiens quotidiennement depuis le début de mon voyage... Cher lecteur pressé, j'espère que tu me pardonneras ce déballage impromptu, et que tu reviendras tout de même ! En attendant, ça me fait du bien de partager tout cela avec vous. Merci de me suivre,  j'ai beaucoup de chance de pouvoir, grâce à la magie de la technologie, recevoir  vos petits com', qui me sont très précieux !

6 commentaires:

  1. Au contraire, continue à "déballer", on se sent encore au plus près de tes aventures comme ça ! J'ai adoré découvrir ces coins insoupçonnés de Bangkok grâce à toi.
    PS : si on donne un peu plus que le prix pour avoir l'adresse du bar, on peut avoir le journal off en cadeau bonus ? ;-)
    PPS : si on donne encore un peu plus, tu peux nous ramener la masseuse pour nous aussi ?

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  2. Il est génial ce blog Marionnette !!! T'es la meilleuuuuuuuure :*

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  3. @ Crukipouette - Deux bonnes nouvelles : 1, tout est bien sûr négociable dans ce bas monde (oh !) et 2, j'ai kidnappé la masseuse.
    @ Dudulinette - TIENS, vous ici !! mais ça me fait super plaisir que vous passiez par là !! What's up au pays des playmobils ?

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  4. Presque aussi bien que chez toi mais, quand même, en vachement moins bien...c'est trop beau ton voyage, je kifffffffe :)

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  5. Maintenant que le froid s'est installé et mord nos chairs bleuies, qu'il est bon de se réchauffer en lisant tes récits exotiques (enfin ça marche mieux si en plus tu es collé au radiateur ;-) )
    Bref continue à être aussi bavarde. L'hiver n'en paraîtra que moins long de notre côté :-)

    PS Si tu envoies la masseuse par La Poste, je dois pouvoir m'arranger pour lui éviter les contrôles douaniers. Par contre je prends un pourcentage en massage à l'arrivée ;-)

    PPS j'ai cherché ce curieux Pasteur Institute et apparemment, en dehors de prodiguer des vaccins, il est également connu des touristes pour sa "snake farm", collection de serpents venimeux vivants, servant évidemment à produire du serum. Moi je pense qu'il nous faut les mêmes à Paris. Tu devrais suggérer l'idée à ton retour ;-)

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  6. Ah ma Marion, quel bonheur de te lire !

    Bon, puisque tout le monde pense aux cadeaux souvenirs, moi je laisse volontiers la masseuse et l'adresse du super bar à d'autres... Par contre, la petite chouette en peluche que tu as prise en photo me plait beaucoup ! ;)

    Tiens, surprise, aujourd'hui j'ai reçu un avis de passage du facteur qui m'invite à aller retirer un colis à la poste... Hmmm, je me demande ce que c'est ! J'irai samedi le chercher :)

    Profite de ton voyage ma soeurette, pour toi et pour nous. J'ai l'impression, grâce à ton blog, de vivre ton aventure près de toi.

    Mille bisous,
    Jitim

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