Paï (29 décembre 2011)

Bye bye Chiang Maï la belle, hello Paï la baba bobo.

Après quatre heures de minibus conduit par un chauffeur probablement apparenté (de loin) à Kimi Räikkönen, la bien nommée "route des 4000 virages" a presque eu raison de moi (et de mon petit dej). Je ne suis donc pas fâchée d'arriver à Paï, grosse bourgade un peu en hauteur à 130 km environ au Nord-Ouest de Chiang Maï. Un ancien paradis baba (un peu beurk beurk ?... peut-être un peu, avec tout ce déballage de guesthouses, de restos, de bars, d'agences de voyages et de salons de massage calibrés pour les touristes). Pour l'heure, le temps est couvert, et impossible de trouver un scooter libre pour aller voir les environs et les jolis panoramas promis. Ca commence bien. 

Je retrouve finalement Julie, Ben et Nicolas, "les-trois-courageux-français-tout-juste-sortis-de-l'avion-qui-avaient-enchaîné-malgré-tout-avec-la-soirée-jazzy-à-Chiang Maï" qui ont tout droit filé à Paï un jour avant moi (mais quel feu les pousse ? Peut-être le fameux feu de Paï... - ndlr : tout commentaire désobligeant sur cette dernière parenthèse sera censuré), et le destin ayant décidé que je n'explorerai pas la campagne aujourd'hui, je décide de ne pas me le mettre à dos, reste sur place et passe avec eux et Fanny, rencontrée dans le minibus fou, une soirée musicale, tout juste arrosée et agrémentée comme il faut de ce qu'il faut.