Vendredi 2 mars, je quitte la très animée (et séduisante) Phnom Penh pour Kampot, tout au sud du pays. On va goûter à ce fameux poivre de Kampot, qui est cultivé dans la région avec l'autorisation de bénéficier d'une appellation contrôlée. Je retrouve ici (encore et toujours !) Eurydice et Nico qui (encore et toujours !) ont une petite journée d'avance sur moi.
Les rues presque désertes aux ronds-points sur-dimensionnés font un peu sourire. Et quand au hasard des croisements on tombe sur l'école polytechnique, ça surprend. Pour la petite histoire, à Kampot, il y a aussi une prison, où on pourrait, je pense, loger largement tous les habitants de la ville. Curieusement, il semble y avoir un courant relativement important d'expatriés ici. Mais que font-ils ?? Je n'ai pas trouvé la réponse. Mais il y en a, c'est sûr, les bars en sont remplis le soir !
Promenade le long et sur la rivière Prek Kampong, dont l'embouchure se situe à Kampot.
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L'ancienne église un peu fantomatique de la station |
Kampot est également un bon point de départ pour aller visiter le parc naturel du massif du Bokor et sa petite station d'altitude abandonnée, encore un vestige de la présence française au Cambodge. Vendredi 3 mars, je pars donc pour une journée dans la nature... à pleurer de honte ! Car hormis les jolies vues sur la mer et les îles des environs, ce qu'on a surtout découvert, c'est le projet de construction pharaonique d'un ghetto touristique, avec aéroport, resorts, shopping centers, téléphérique, terrain de golf et tout le tralala sur le site même du parc. Ça a d'ailleurs commencé : les ruines de l'ancienne petite station sont en cours de récupération. Impossible, donc, d'explorer, comme je l'espérais, les recoins du vieil hôtel et les restes de la salle de bal de l'ancien casino. Mais surtout, les chantiers des nouveaux bâtiments sont très avancés : le nouveau casino (un monstre) est déjà presque terminé, et défigure complètement le paysage. A la clef, évidemment, des histoires de gros sous : c'est un mastodonte, la compagnie pétrolifère cambodgienne Sokimex, également propriétaire des droits d'entrée à Angkor (vous avez bien lu : le site d'Angkor, la fierté nationale du Cambodge, est privatisé) qui a aligné sur la table un milliard de dollars. J'étais tellement écoeurée que je n'ai presque pas pris de photos... juste assez pour pouvoir comparer les paysage, dans quelques années.


Allez, pour la peine, demain, saut de puce pour rejoindre Kep, la jolie petite station balnéaire du coin, à 25 km à l'est de Kampot.
Juste pour dire que j'adore le look de l'église donc j'en fais part officiellement.
RépondreSupprimerSinon j'essaie toujours de trouver une blague valable sur la Kampot de pommes mais bon en fait ça ne vient pas donc je livre piteusement mon brouillon...
Il y en a bien quelques unes autour des Kam(pol)pot, mais bon, ce n'est peut-être pas la peine...
SupprimerLol non cette fois c'est toi qui sort ;-)
RépondreSupprimerTu n'as pas mis assez de "Blague Pepper" sur ton crabe...
Tu fais vraiment plaisir à voir, ma Marion !
RépondreSupprimerBisoux
Gentil coquelicot, Mesdames Gentil coquelicot nouveau.
RépondreSupprimerJ'ignorais qu'on en trouva au Viet Nam !
Tu dis ça pour ma tunique ? Je l'ai achetée chez "La fiancée du Mekong", à Paris. Coïncidence :)
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